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Fred en el paraiso
20 décembre 2007

Métropolitain...

Même au bout du monde, parfois il y a des petits détails qui vous rappellent la maison. Le métro de Mexico comme les cabines téléphoniques mexicaines en font partie. Pas étonnant, le métro de Mexico a été construit par les français et les tourniquets sont quasi-identiques à ceux que nous connaissons à Paris. A la station Palais-Royal à Paris, vous pouvez d’ailleurs admirer une mosaïque offerte par le Mexique en guise de remerciement. Mais passés les tourniquets, on est dans une autre dimension. Il faut dire qu’avec 20 millions d’habitants et aucune ligne de train de banlieue, le métro et lesnormal_mexico_m_xico_3 milliers de minibus (peseros) évitent à la capitale de succomber définitivement à l’enfer automobilistique.

Le métro de Mexico est sans doute l’un des moins chers au monde : 20 pesos (moins de 15 centimes d’euros). Il possède 175 stations, 11 lignes (une douzième est en construction) pour une longueur de plus de 200 km. Les couloirs sont imposants et la propreté des dalles de marbre au sol immaculée. Il est même tout à fait courant de s’asseoir par terre en attendant son métro. Les rames sont beaucoup plus grandes et plus larges que celles que nous connaissons à Paris. Cela n’empêche néanmoins pas le métro d’arriver à un degré de saturation à peine croyable aux heures de pointe.

Mais, là encore, le tempérament mexicain fait la différence. Au lieu de râler, gémir, soupirer et faire preuve d’agressivité comme c’est si souvent le cas à Paris, les mexicains font montre d’une patience et d’une bonne humeur à toute épreuve.

Le métro qui arrive est bondé, pas grave, on ne se bouscule pas, on attendra le prochain. Un train vide passe le long du quai noir de monde sans s’arrêter (oui, c’est un grand mystère que ces trains vides aux heures de pointe…) et c’est l’éclat de rire général.

La semaine dernière, un petit bout de bonne femme s’écriait, hilare, noyée dans la foule du métro : « non, le Monsieur va1335857_Metro_Santiago me passer par-dessus… », puis, « ahhh, je ne touche plus le sol… » déclenchant des fous rires chez les autres passagers.

Et puis, il y a cette foule de vendeurs ambulants, aussi bien dans les couloirs que dans les rames. Ils vous vendent pour 5 ou 10 pesos tout ce que vous n’auriez même pas imaginé : des bonbons, des chewing-gums, des stylos, des cd et dvd piratés, des livres de littérature, le kamasoutra jusqu’à des lunettes-loupes !

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Fred en el paraiso
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